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Le Lazaret de La Grande Chaloupe, à La Réunion, un endroit à (re)découvrir !

Le Lazaret de la Grande Chaloupe, lieu de quarantaine où arrivaient les engagés, indiens en majorité, est aussi un "moment" clé de l'histoire du peuplement de l'île de la Réunion.

Le Lazaret de la Grande Chaloupe, lieu de quarantaine où arrivaient les engagés, indiens en majorité, est aussi un « moment » clé de l’histoire du peuplement de l’île de la Réunion.

Voici un lieu de mémoire à ne pas manquer si d’aventure vous débarqueriez un jour dans cet appendice de France tropicalisée perdue en plein Océan Indien !

Entrée du quartier d'isolement, aujourd'hui reconverti en bel espace d'exposition retraçant la singulière histoire du Lazaret.

Entrée du quartier d’isolement, aujourd’hui reconverti en bel espace d’exposition retraçant la singulière histoire du Lazaret.

Nul doute, si vous arrivez dans l’île de la Réunion, commencez donc par visiter le Lazaret de la Grande Chaloupe. Pour y aller : grimper à La Montagne, puis redescendez par le chemin des Anglais, première véritable « route » insulaire, un chemin aujourd’hui pacifié et pédestre qui vaut largement le détour comme le prouve tout simplement la splendide vue sur la côte qu’on admire en haut du sentier ! Une fois en bas, la mer est à deux pas, tout comme d’ailleurs la bruyante mais très fréquentée « 4 voies »… Même avec le bruit des vagues on revient vite sur terre. La Grande Chaloupe et son Lazaret sont sur la gauche, juste après le « ti train », autre vestige patrimonial d’une époque révolue.

Entre mer et montagne, entre la cité portuaire de La Possession et le chemin pittoresque des Anglais, le Lazaret de la Grande Chaloupe marque une étape fondamentale dans l’histoire de l’île de la Réunion. Ce « lazaret » est l’antichambre oubliée de ces engagés – pour la plupart indiens – venus dans la seconde partie du XIXe siècle pour travailler et pour certains s’installer durablement dans l’île. S’ils sont pauvres, les engagés sont des travailleurs libres, parfois sous contrat de certaines puissantes entreprises coloniales, mais en aucun cas ils ne sont des esclaves. Et cela même si leurs conditions de vie – et de travail – peuvent parfois s’y apparenter… Acheminés bon gré ou mal gré d’Afrique et d’Asie, et précisément arrivés sur le sol réunionnais à la suite de l’abolition de l’esclavage, ce sont tout simplement les ancêtres de nos travailleurs immigrés contemporains. Mêmes sorts, mêmes regards, mêmes clichés.

Ledit Lazaret cependant recueille bien plus qu’il n’accueille. Il compte et contrôle les nouveaux arrivants, ces « entrants » engagés et rarement enragés, en quête d’abord de gain et de pain. Et puis le Lazaret, qui n’est pas qu’un purgatoire, est aussi un havre de paix et de soins, aussi « il » – de par sa fonction et grâce au personnel – soigne les engagés même si parfois il se doit bien de les enterrer. C’est donc en partie dans ce lieu emblématique que s’est joué le destin de l’île et en tout cas la partition bigarrée de sa carte du métissage. Une mixité modèle et problématique, aussi vantée qu’inventée. Par les « marmailles » du coin ou des cirques comme par les « zoreils » (ou « z’oreilles », ces Blancs fraîchement ou anciennement débarqués de métropole), petits ou grands, qui progressivement peuplent les bonnes terres et le littoral.

Le Lazaret autrefois...

Le Lazaret autrefois…

Le Lazaret de la Grande Chaloupe a longtemps été abandonné. Construit en 1861, « occupé » jusqu’à la fin des années 1930, sa restauration à des fins patrimoniales et mémorielles ne débutera qu’en 2004, et le site ouvrira ses portes au public cinq ans plus tard. C’est donc aujourd’hui le moment opportun de s’y rendre. Pour voir, pour se souvenir et surtout pour comprendre un passé qui a encore trop de mal à passer.

Retour au milieu du XIXe siècle. La fin du système esclavagiste est annoncée le 20 décembre 1848 par Sarda-Garriga, commissaire général de la République. Sur la fameuse place du Barachois, à Saint-Denis, 58308 esclaves sont officiellement libérés en ce jour… Non pas le 27 avril 1848 (proclamation de l’abolition par le gouvernement de Victor Schoelcher) mais le 20 décembre, car la Réunion est loin de la métropole et aime à se distinguer, histoire également d’attendre la fin de la récolte de la canne à sucre, ultime victoire (celle-ci pour une fois à la Pyrrhus !) et négociation des planteurs colons qui, pourtant, parviendront pour les plus malins et cyniques d’entre eux, à continuer d’exploiter illégalement de nombreux noirs pendant de trop longues années.

Dès 1849, ce sont de nouvelles formes de mobilités qui s’annoncent : des milliers d’immigrants venus en majorité du sous-continent indien, mais aussi d’Afrique de l’Est, de Madagascar, des Comores, de Rodrigues, de Chine, d’Indochine, vont « échouer » sur les côtes de Bourbon puis dans ce lieu de passage, de triage, de fichage. Car il s’agit bien d’un espace de passage, d’un centre de tri, dont le statut varie entre celui d’une prison et celui d’un hôpital. Souvent les deux à la fois. Nombreux seront celles et ceux qui y laisseront leurs dernières forces, leur dernier souffle, comme l’attestent les tombes – dont particulièrement une bien en évidence – ainsi que l’inscription « cimetière » juste à côté du bâtiment-hospice principal.

Tout a commencé avec la signature de la convention franco-britannique permettant l’embauche à la Réunion de travailleurs immigrés indiens, de loin les plus nombreux à être passés par la case – pas très créole pour l’heure – « lazaret ». Ce dernier est avant tout un lieu de quarantaine. Un « site » de passage obligatoire pour tous les travailleurs libres ou sous contrat, mais également pour tous les voyageurs au long cours…

Le Lazaret de la Grande Chaloupe a été, de 1861 jusque dans les années 1930, date de sa fermeture, un laboratoire forcé du métissage, un lieu chargé à l’origine aussi de la diversité culturelle aujourd’hui à l’oeuvre. Longtemps enfoui dans la mémoire collective, voire relégué dans les oubliettes de l’Histoire, et cela même si l’esclavage n’est guère de mise ici, le lieu avait mauvaise réputation. Surtout avec le temps qui défile et les temps qui changent. La Lazaret a encore vu ternir son image à l’issue de la Seconde Guerre mondiale lorsque des prostituées, parquées ici dans un but supposé de rééducation, y séjournaient sous la contrainte et dans la misère…

Mais revenons à la fin du XIXe siècle. Après l’abolition, les esclaves marrons – ces esclaves en fuite, résistants et rebelles qui hier comme aujourd’hui forcent l’admiration – descendent des « Hauts » pour proposer leurs services aux grands exploitants et propriétaires tandis que de nombreux petits exploitants blancs désargentés montent dans les « Hauts » dans le but de ne pas se retrouver côte à côte avec les anciens esclaves… et à devoir faire le même boulot qu’eux ! Face à cette défection massive, et parce que les affaires n’attendent pas, les colons planteurs font appel à une main d’oeuvre étrangère – les « engagés » – recrutée dans les Suds colonisés et principalement en Inde.

Il s’agit là de travailleurs pauvres, voire misérables, percevant certes un modeste salaire mais dont les conditions de vie restent proches de l’esclavage… Un bien pour un mal ? C’est à se demander ! Ils sont engagés pour des contrats allant de 5 à 10 ans mais ils se retrouvent souvent coincés dans l’île et sombrent dans la misère et l’oubli dès la fin de leur contrat non renouvelé… L’année précédant l’ouverture du Lazaret de la Grande Chaloupe, l’île comptait déjà 74472 travailleurs engagés. Il importait, pour la jeune République, de « canaliser » au mieux cette population et surtout de « protéger » les autochtones des diverses épidémies qui se propageaient rapidement. La misère et la maladie sévissaient partout tandis que les inégalités sociales augmentaient. Et, comme souvent, ces mêmes années furent très prospères pour le commerce « national » et plus encore pour le capitalisme colonial réunionnais. Des pauvres encore plus pauvres et des riches toujours plus riches. L’éternelle ritournelle. Sous les cocotiers ou non, la dure loi du marché ne laisse guère d’espoir à la justice des hommes…

En résumé, ce lieu de mémoire incontournable est aujourd’hui essentiel pour saisir la réalité locale, pour comprendre l’histoire du peuplement, et bien sûr les racines de la mixité sociale, religieuse et culturelle à la Réunion. Visiter cet espace de transit et de survie d’antan, c’est également se remémorer le passé douloureux de ses occupants pendant la quarantaine (qui pouvait se prolonger ad aeternum!), avec un climat tropical étouffant et surtout un climat de peur, de maladie et, in fine, de mort… Car elle rôde partout.

Sur place, trois bâtiments principaux composent le site dont un totalement rénové et un autre destiné à un bel espace d’exposition. L’histoire du Lazaret de la Grande Chaloupe s’affiche sur les murs et celle de « l’engagisme » devient soudain plus claire et connue de tous. Ou presque. Car les visiteurs de cette mémoire ne sont pas (encore) légion… En sept étapes, les visiteurs motivés parcourent et apprennent les dures réalités historiques de la quarantaine, ici comme en d’autres lieux répartis dans l’île, ils découvrent également les détails propres au passé de la Grande Chaloupe, de la vie du rail à celle du centre, le quotidien et les profils des engagés-pensionnaires, les portraits des médecins en charge du lieu, les effets et les dégâts des terribles maladies contractées : peste, choléra, variole, etc. Avant tout une redoutable zone de transit, le Lazaret est aussi une gare de triage et, pour les plus malchanceux, leur dernier refuge avant la tombe. Ou l’urne. Non pas celle qui sert au vote citoyen, alors encore réservé à une élite, mais plus prosaïquement celle qui sert au repos définitif du travailleur mort loin de sa terre natale.

Depuis 2009, ce lieu de mémoire est fort bien restauré et désormais ouvert au public. Sa visite devrait être un préalable à la découverte historique et culturelle de l’île. Fouler ce lieu est un moment fort, émouvant voire éprouvant. Les entrants actuels, touristes ou zoreils notamment, devraient d’emblée débarquer au Lazaret, comme par écho aux faits et gestes des anciens engagés passés par le « centre ». Trépassés trop souvent. Histoire d’imaginer, dans un laps de temps finalement très bref, ce que pouvait être le quotidien des milliers d’immigrés engagés arrivés ici en transit obligé… Après, les magnifiques cirques naturels de Mafate, Cilaos et Salazie sont également indispensables, pour d’autres tragédies et d’autres réalités historiques, celles notamment des « marrons », esclaves indignés et révoltés, contraints ou résolus à fuir l’oppression et la servilité… Mais c’est là un autre sujet, encore plus brûlant, c’est sûr. L’engagisme à la Réunion ne renvoie pas à une histoire taboue mais il reste occulté et même rejeté dans un passé flou et méconnu. En parler brièvement ici, dans ce court article, tout en évoquant par la même occasion le Lazaret de la Grande Chaloupe, n’est pour ma part qu’une modeste façon de contribuer à promouvoir la visite du lieu, ainsi qu’à lutter contre l’oubli et à perpétuer cette mémoire douloureuse.

Franck Michel

Entre crainte et attente, sur le lieu de transit, souvent durable, entre prison et hôpital...

Entre crainte et attente, sur le lieu de transit, souvent durable, entre prison et hôpital…

A lire

– Ouv. Coll., Le Lazaret de la Grande Chaloupe, Saint-Denis, CRDP, 2011.
Un livret officiel et complet livré avec un intéressant DVD.

– Thirel S. & Fernando D., Jaya, engagé indienne, Saint-Denis, Des bulles dans l’océan, 2011.
Une jolie BD vite lue mais très instructive.

Remarque

En plus de la visite du Lazaret, avec ses expositions permanentes, il ne faut pas manquer les expositions temporaires dans un espace aménagé situé à l’arrière des deux bâtiments (dont l’un a été récemment entièrement restauré). Organisée par le Conseil général de la Réunion, l’exposition en cours est intitulée « Métissage végétal ». Elle a été inaugurée le 30 mars 2012 et est ouverte pendant toute l’année 2013.

Les engagés en route...

Les engagés en route…

Voyage dans l’ancienne Russie

Un témoignage photographique exceptionnel redonne vie à un monde disparu : la Russie d’avant la Révolution. Sergueï Mikhaïlovitch Prokoudine-Gorsky (1863-1944) sillonne le pays de 1904 à 1912 et réalise un reportage documentaire unique.
Des tirages de ses photographies couleurs seront bientôt exposés au Musée Zadkine à Paris.

Sergueï Prokoudine-Gorsky (DR Bibliothèque du Congrès Washington)

Sergueï Prokoudine-Gorsky (DR Bibliothèque du Congrès Washington)

Prokoudine-Gorsky, installé à bord d’un wagon spécialement aménagé, réalise, durant quatre ans, des milliers de clichés des régions de l’Oural, de la Volga, du Turkestan et d’Afghanistan.

Sergueï Prokoudine-Gorsky (DR Bibliothèque du Congrès Washington)

Sergueï Prokoudine-Gorsky (DR Bibliothèque du Congrès Washington)

Saint-Pétersbourg, 3 mai 1909 : Sergueï Mikhaïlovitch Prokoudine-Gorsky, physicien inventeur d’un procédé photographique inédit, restituant les couleurs avec une fascinante précision, est reçu par le tsar Nicolas II au Palais impérial pour une projection privée. Grand amateur de photographie, le tsar, émerveillé par les images apparues sur l’immense pièce de tissu blanc tendue pour l’occasion, décide d’accorder au pionnier de la photographie, une lettre de mission l’autorisant à sillonner l’empire pour effectuer un ambitieux travail de reportage.

Prokoudine-Gorsky, installé à bord d’un wagon spécialement aménagé, réalise, durant quatre ans, des milliers de clichés des régions de l’Oural, de la Volga, du Turkestan et d’Afghanistan.

 

En 1918, deux mille de ces clichés, stockés dans des malles, sortent de Russie. Achetés par la Bibliothèque du Congrès à Washington en 1948, ils ne furent jamais montrés en France. Cent cinquante d’entre eux seront à découvrir au musée Zadkine ; images d’une Russie que l’on croyait disparue, d’une Russie d’avant la Révolution qui fut celle de Zadkine – né à Smolensk en 1890 – et qui, par la grâce du temps aboli auraient surgies de la mémoire de l’artiste.

Pour les amoureux de littérature, voici deux témoignages rares : un portrait de Tolstoï et une photo de sa « caverne » d’écriture.

Tolstoï par Sergueï Prokoudine-Gorsky (DR Bibliothèque du Congrès Washington).

Tolstoï par Sergueï Prokoudine-Gorsky (DR Bibliothèque du Congrès Washington).

Bureau de Tolstoï - Sergueï Prokoudine-Gorsky (DR Bibliothèque du Congrès Washington)

Bureau de Tolstoï – Sergueï Prokoudine-Gorsky (DR Bibliothèque du Congrès Washington)

Exposition « Sergueï Prokoudine-Gorsky : Voyage dans l’ancienne Russie »
du 9 octobre 2013 au 13 avril 2014 au Musée Zadkine à Paris.
Commissaire : Véronique Koehler, adjointe à la directrice aux musées Bourdelle et Zadkine.

En attendant de visiter l’exposition, n’hésitez pas à vous promener dans le fonds des photographies de Sergueï Prokoudine-Gorsky disponible en ligne sur le site de la Library of Congress Washington.

(Merci à Gianni Cariani qui a attiré notre attention sur cette exposition).

 

 

 

Echoes of Dust and Fracturing | photo exhibition and slideshow by Alain Willaume

On July 1st, 2013 begins the Rencontres d’Arles 2013, the international, annual and major event for all the photography lovers. In preview, Alain Willaume, member photographer of Tendance Floue agency, agreed to share with La croisée des routes his portfolio Echoes of Dust and Fracturing which will be exhibited in Arles (France) this summer.

« As part of the Transition, Social Landscape project, Alain Willaume was invited to consider the implications of an impending programme of fracking by the Shell Company in the semi-arid Karoo area of South Africa.

In response to an uncertain future he has conjured an evanescent metaphor for a haunted territory and for the suspicions and fears of the inhabitants he met randomly on the dirt roads. The pictures – whose rich mid-tones are, consciously, neither black or white – suggest the environmental threat of this burning issue, but in doing so they also preserve the infinite grace of this landscape, the fate of which is now held in abeyance. » (Translation : David Chandler)

See the slideshow Echoes of Dust and Fracturing by Alain Willaume

© Alain Willaume / Tendance Floue

© Alain Willaume / Tendance Floue

Transition, Social Landscape is a rare collaborative photographic project carried out by French and South African photographers and focusing on the territory of South Africa. The project brings together works by six South African photographers (Santu Mofokeng, Pieter Hugo, Zanele Muholi, Cedric Nunn, Jo Ractliffe, Thabiso Sekgala) and six French photographers (Patrick Tourneboeuf, Alain Willaume, Raphaël Dallaporta, Harry Gruyaert [a Belgian living in France], Philippe Chancel, Thibaut Cuisset).

Event organised as part of the Seasons South Africa – France 2012 & 2013
Exhibition co-produced by the Rencontres d’Arles and the Market Photo Workshop.
Exhibition catalogue published by Éditions Xavier Barral.

Transition, Social Landscape will be exhibited at Rencontres d’Arles 2013 from July 1st till September 22nd, 2013 in Arles (France).

Wach the video « Transition, social landscape »
July 3rd 2013 at the Théâtre antique in Arles

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Echos de la poussière et de la fracturation | portfolio & exposition photo d’Alain Willaume

Le 1er juillet 2013 débutent les Rencontres d’Arles 2013, événement international, annuel et majeur pour tous les amoureux de la photographie. En avant première, Alain Willaume, photographe membre du collectif Tendance Floue, a accepté de partager avec La croisée des routes son portfolio Echos de la poussière et de la fracturation qui y sera présenté.

Dans le cadre du Transition, Social Landscape Project, Alain Willaume a été invité à réfléchir sur les menaces liées aux projets d’exploitation du gaz de schiste par la société Shell dans la région désertique du Karoo en Afrique du Sud.

En écho à ce futur incertain, il invente une métaphore évanescente et interroge un territoire hanté par les soupçons et les angoisses émanant des habitants rencontrés au hasard des pistes. Ses images – dont les riches demi-teintes  ne comportent sciemment ni noirs ni blancs – résonnent des échos d’une menace environnementale d’une actualité brûlante et, ce faisant, chantent la grâce infinie d’un paysage désormais en sursis.

Voir le diaporama sur le site de La croisée des routes.

© Alain Willaume / Tendance Floue

© Alain Willaume / Tendance Floue

Produite dans le cadre des Saison croisées France – Afrique du Sud par les Rencontres d’Arles  et le Market Photo WorkshopTransition, paysages d’une société est une mission photographique d’une ampleur exceptionnelle, menée par six photographes français (Patrick Tourneboeuf, Alain Willaume du collectif Tendance Floue, Raphaël Dallaporta, Harry Gruyaert, Philippe Chancel, Thibaut Cuisset) et six sud-africains (Santu Mofokeng, Pieter Hugo, Zanele Muholi, Cedric Nunn, Jo Ractliffe, Thabiso Sekgala) sur le territoire de l’Afrique du Sud.

Un livre est édité à cette occasion par les éditions Xavier Barral.

Une première version de cette exposition a été présentée cet hiver à Johannesburg.

L’exposition Transition, Paysages d’une société est présentée dans le cadre des Rencontres d’Arles 2013 du 1er juillet au 22 septembre 2013 à Arles.

Voir la captation de la soirée « Transition, paysages d’une société » 
3 juillet 2013 au Théâtre antique à Arles

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Georges et Jacqueline Bogey en dédicace au Quai Branly

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GEORGES BOGEY ET JACQUELINE BOGEY EN DEDICACE A LA LIBRAIRIE DU QUAI BRANLY DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION ”PHILIPPINES, ARCHIPEL DES ECHANGES”

GEORGES BOGEY, auteur, et l’illustratrice JACQUELINE BOGEY dédicacent leur livre – conte ”Un caméléon sur l’épaule, l’histoire de Ligaya aux Philippines” dans la librairie du Musée du Quai Branly à Paris | samedi 27 avril 2013 de 14h à 16h. Au profit de l’association Caméléon et en présence de Laurence Ligier, fondatrice de l’association Caméléon.

A l’occasion de l’exposition ”PHILIPPINES, ARCHIPEL DES ECHANGES” présentée actuellement au Musée du Quai Branly à Paris.

Rappel : Georges Bogey sera l’invité de “La croisée des routes”, au côté de Lionel Bedin, mardi 7 mai 2013 à 17h au Café “Les savons d’Hélène” à Strasbourg.

La croisée des routes. Jour J.

Aujourd’hui mise en ligne de “La croisée des routes”, nouvelle plateforme de partage à vocation culturelle autour du voyage nourrie par un farouche esprit nomade.

Un nouvel espace de rencontres plurielles, autour du voyage et de la culture, en version 2.0 et parfois dans un café ou ailleurs…

Nous vous laissons vous y balader et attendons vos remarques et suggestions.